30 mars 2008

je boite et je reboite (mais pas du même pied dis donc)

bon vendredi je me lève et plus rien, aucune douleur, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je me dis "bichette (oui comme vous le savez je me nomme ainsi quand je m'aime bien)"
je me dis donc "bichette ! fait une croix sur les talons hauts jusqu'au marathon, car tes petits pieds (40 fillette) sont martyrisés".

Me voilà donc partie pour mes 3 x 4 000 et je me sens plutôt en forme, mais au 3ème tour ouille mon pied gauche cette fois ci me lance. Je finis tout de même et de façon honorable ma foi (40 sec de moins que le temps prévu) et me dirige à rentrer chez moi en footing.

Oulala lourde erreur, je ne peux plus courir, marcher est presque insurmontable. J'imagine les mille souffrances que la petite sirène à dû endurer pour devenir un être humain en changeant sa queue de poisson en longues jambes.

et puis toute la journée je me mets à boiter, de vieilles douleurs resurgissent, mon fameux syndrôme de l'essuie-glace à la hanche droite et au genou gauche.

Misère !!!

Le coach me houspille, me dit que je suis folle de m'être lancé comme premier défi un marathon, que mon corps n'est pas habitué à ce volume d'entrainement et que j'aurais mieux fait de suivre son conseil en commençant par un semi.

C'est sûr que pour le semi, je me sens relativement en confiance comparativement au marathon.
Mais bon un défi est un défi même s'il est strictement personnel.

Je prends donc la décision solennelle de me rendre chez Doc cette semaine pour statuer sur l'état de gravité de mes blessures et me promets (dis-donc qu'est-ce que je peux me faire comme promesse !) de prendre le départ quoiqu'il arrive le 20 avril et voir ce que je suis capable de donner : si c'est un semi, je serais tout de même contente (un peu déçue mais contente) et si je dois finir à quatre pattes ou en brasse coulée mais que je sens que je peux finir croyez bien que l'on me verra sur le finish.

27 mars 2008

Et ben voilà je boite

Voilà quelques jours qu'après chaque sortie longue j'ai mal sous le pied.
et ce matin, me voila clopin-clopant.

Je boite du pied droit et j'ai super mal pour plier mon pied. Autant dire que marcher est difficile, conduire est problèmatique surtout en cas de freinage urgent...... et courir (mdrrr) presque impossible.

Que faire ? et surtout vais-je pouvoir continuer l'entrainement et participer à ce foutu marathon que je prépare depuis si longtemps.

C'est marrant, mais la motivation me revient d'un coup là maintenant.

Comme quoi le vieil adage qui veut que l'on s'aperçoive que quelque chose nous manque qu'une fois qu'on l'a perdu, se vérifie.

Pour l'instant j'ai le moral car je reste persuadée de pouvoir encore faire le marathon, mais j'ai quand même une petite pointe au coeur en pensant que peut être ça pourrait tout faire échouer.

24 mars 2008

J'ai plus envie de courir

Mais plus du tout du tout.
Je m'ennuie en entrainement, du coup j'accepte beaucoup moins la souffrance.

J'en ai marre de passer du temps loin de chez moi, j'ai l'impression que je manque plein de moments avec ma famille, ils me manquent quand je cours et j'en peux plus de ces entrainements très longs, trop longs.

Je sais bien que l'objectif n'est plus qu'à 4 semaines, mais j'en ai plein le c..., je me sens en forme là maintenant, je n'ai plus la patience de m'obliger à suivre mon plan d'entrainement.

Faut vraiment être un BARJO pour courir.... Plus jamais je ne préparerai de marathon de ma vie... plus jamais.

12 mars 2008

Cafouillage dans ma vitesse

Dimanche toute joyeuse je quitte la maison pour 2 heures de footing.
1 h 30 se passe sans soucis, je pousse même un peu de temps en temps pour que ce soit moins monotone. Mais voilà que peu après un gros coup de pompe, de celui qui vous met KO, m'assaille. Pourtant j'avais pris du gel avec moi et je buvais régulièrement.
Mais là, mes cuisses se durcissent et mes pieds me font mal (pas mal de taper, mais mal aux muscles des pieds).

Je rentre après ces deux heures, endolorie de partout, marchant de travers. Au bout de quelques heures plus rien, pas de courbatures, rien.
Je regarde ma perf : 8,67 km/h et 153 bpm (ce qui me semble pas mal du tout).

Lundi matin, je me sens fièvreuse, pas la pêche. Lundi soir gros coup de température, je prends un doliprane et me couche. Mardi matin, toute vaseuse et mercredi plus rien.

Je profite d'une visite chez mon doc, pour lui exposé cette aventure.
Il est marathonien mon doc, ça aide !
Et il m'explique que j'ai trop poussé, que j'ai courru trop vite.
Que pendant deux heures j'étais à l'allure marathon et qu'il ne faut absolument pas faire ça en entrainement. Du coup mon corps à fabriqué de l'acide lactique (raideur des muscles).
Il me dit de ne pas dépasser les 140 bpm en endurance et de faire l'allure marathon et plus en fractionné (oui ça je le savais), mais ce que je ne savait pas c'était quel bpm maintenir en endurance.
En effet, mon plan parle de vitesse à maintenir, mais c'est dur d'être constant avec un GPS. Alors qu'avec la FC ça me semble plus simple à vérifier.
Il s'affole aussi quand je lui dis que j'ai enchainé samedi et dimanche deux sorties de 2 h.

Enfin il me conseille de partir à 75% de ma FC au marathon et de monter progressivement à 80% (je le note).
Et puis il me dit que pour être sûre de ma FC max, il faut faire un 2000 mètres progressif (dernier tour à fond) et que c'est le moyen le plus sur d'avoir au final cette indication.

Bon c'est en se trompant qu'on apprend non ?
En tout cas j'ai bien retenu la leçon et c'est sympa d'avoir trouver un hobby commun avec mon doc !

6 mars 2008

LE PETIT DERNIER A FETER SES 5 ANS!!

Ah oui je m'en souviendrais des 5 ans de Maxence !
Mon cher papa n'a rien trouvé de mieux que de le laisser manger une petite vingtaine de bonbons en tout genre vers 18 h 30, juste avant mon retour du travail.
Prétextant la bouche en coeur et la mine surprise que c'était moi qui les lui avais donnés.
Oui en effet je les lui avais donnés..... mais pour distribution aux copains... pas pour sa pomme !
M'enfin, un peu de logique tout de même !

20 h 00 : Nous voilà donc en train d'ouvrir les cadeaux jusque là tout va bien. L'heure bénite du dodo arrive et je sombre merveilleusement dans les bras de Morphée, embuée dans un épisode de Dr House (elle est bien cette série, si, si, elle est bien) et collée tout contre chéri qui ronfle (il est bien ce mec là aussi).

et vers 1 h 00 du mate : hurlement primaire au premier. j'accoure. j'ouvre la porte avec fracas et vois mon fils vomir ses tripes et ses boyaux, 3 fois de suite dans son lit (oui dans le lit c'est toujours plus rigolo pour celui qui nettoie).
ça coule sur le mur, et sur le lit du dessous ( ce sont des lits superposés).

Résultat final : Vomi de Maxence= 3 _ Maman = 0

J'ai passé une heure à tout laver : le gosse, la chambre, les draps, le matelas. J'ai fini sur les rotules, à genou près du matelas de mon fils, une bassine au bout du bras et dirigée vers son visage, une main affectueuse sur son petit bedon endolori.

Autant vous dire qu'aujourd'hui ben je ne cours pas (non j'irais pas, je veux pas na!)
Je dois faire 1h10, j'aurais bien du mal à faire 20 min. Mais voilà, la culpabilité qui vient me titiller, me prévenir que si je me plante et souffre sur le marathon : ça ne sera que justice et bien fait pour moi qui ne suis qu'une énorme faignasse, tire au flan et chochotte en sucre.

Bon je me promets très fort (mais alors super fort) de me lever à 5 h 00 du mat demain pour m'entrainer (si seulement je pouvais dormir cette nuit). Si si je t'assure conscience, je vais me lever, même si mes yeux refusent de s'ouvrir et que des enclumes ont poussées sur mes paupières cette nuit....même s'il pleut, qu'il y a du vent et du froid dehors...même si un raz de marée à dévasté la France....même...même....même. Oh purée, j'ai intérêt à le faire sinon je vais me faire engueuler par moi même ça va être invivable.

En tout cas, le week-end dernier, j'ai couru 2 x 2 heures, un coup en fractionnés (j'ai même fait du 11,83 km/h sur du 4 000 mètres) et un coup en endurance. J'ai donc aligné pas moins de
32 kms et pas une douleur, pas une courbature.
Bon mes chaussettes ont fondu (paix à leur âme - oui chéri je sais c'étaient les tiennes, sorry), mais mes orteils s'accrochent à mes pieds. Pas d'ampoule, et même pas super fatiguée.
HA HA HA : Je suis unbreakable (non pas comme la bouteille de Perrier fluo, oui comme Bruce Willis et puis d'abord moi aussi je déteste l'eau c'est un signe)

Pourvu que ça dure jusqu'au marathon.
Ceci dit, vivement qu'il approche celui-là, car j'en ai ma claque de l'entrainement. Plus que
4 semaines pour atteindre mon but.

Après, que vais-je faire ???
heu....pourquoi pas du vélo et du fitness (juste pour entretenir avant que ça ne me reprenne, je suis partie de trop loin la dernière fois, je n'aurais plus le courage de recommencer à zéro)