24 oct. 2010

MARATHON LA ROCHELLE PREPA 5/10

Me voilà au beau milieu de la préparation. Je dois dire que c'est passé très vite et que jusqu'à présent j'y prends beaucoup de plaisir.

Pourtant, le semi de dimanche m'a laissé un goût amer car je ne me suis pas sentie "bien" un seul instant.
Pour couronner le tout, mon père m'a lancée quelques perches un peu blessantes et surtout décourageantes.

Mais il y a au moins une personne qui croit en moi (et non ce n'est pas moi en premier lieu) c'est mon époux.
Tugdual reste persuadé et soutient mordicus avec une foi qui confère à l'hérésie que sa femme est une sportive capable d'accomplir des exploits (moi + sportive dans la même phrase, ça me fait toujours bizarre).
Comme il me le rabâche à longueur de temps, ça fini fatalement par m'imprégner et me rebooster.

Malheureusement, il n'est pas là depuis 1 semaine 1/2 et sa présence qui m'a cruellement fait défaut dimanche, devient de plus en plus nécessaire.
Ben oui personne pour me ressasser que je vais tout péter la baraque, ça manque à ma concentration.

A noter : j'ai les abdos un peu sensibles aujourd'hui. Ils ont bien bossés hier.

Lundi : repos. Je me réveille fracassée de fatigue et souhaiterais une RTT.
Je n'arrête pas de bailler.
Le semi a laisser des traces.
Il faut dire que 2 h à 170 bpm, ça entame un peu tout de même.
Mais vers 17 h, la pêche revient à nouveau.
La lassitude s'est envolée. Je me mets au lit de bonne heure et dormirais d'une traite 9 bonnes heures.

Mardi midi : 1h 15 endurance
En forme et contente de reprendre la cap.
Malgré tout je ne veux pas me blesser et m'user mentalement de façon prématurée.
ça sera donc une sortie/ballade à la cool.

1ère moitié : je me sens mal pendant 35 minutes.
Mon ventre qui râle dès le départ et qui dit "oh non elle va pas remettre ça encore !" et puis toutes les petites phrases assassines de dimanche qui remontent à la surface et qui me vide de toute volonté en me laissant un goût "d'à quoi bon ?"

2ème moitié : ça va finalement, mon ventre s'est calmé. J'ai parlé à tout mon petit monde (organes, muscles, tendons) je leur ai dit "faites-moi confiance, je vous veux du bien, je veux vous rendre plus fort et plus dur et ensemble nous allons relever de beaux défis".

J'ai accéléré un peu et je me sens bien. La course à pied a chassé mes idées noires et me redonne confiance.
On dirait que courir est comme une psychothérapie. Au début ça fait mal et tous les sentiments enfouis refont surface et puis ensuite on trouve en soi des ressources inconnues pour aller de mieux en mieux.
Les mollets durcissent un peu au bout d'une heure, le souvenir des bosses est encore présent.

TOTAL : 1h15 - 11 kms - 820 kcal
1er tour : 36 : 08 - 133 bpm - 6min46 du km -
2ème tour : 38:50 - 144 bpm - 6min24 du km

Mardi soir : piscine avec les petits.
Encore une fois j'y vais pour me faire du bien et non pas pour forcer.

ça sera 600 mètres de crawl super lent en 23 minutes.

Un truc de chouette dans la piscine que je fréquente, c'est qu'ils baissent les lumières le soir et qu'on nage dans une sorte de pénombre.
Seules quelques loupiotes au fond de l'eau nous bercent de leur halo colorés. C'est vraiment reposant pour l'esprit.
et puis surtout il y a balnéo avec jacuzzi + 10 min de sauna + douche froide.

J'aime vraiment le sauna, je m'y sens comme un poisson dans l'eau.
Le sauna c'est le soleil dans mon hiver. Je voudrais habiter dans un sauna.

Mercredi : repos

Jeudi : 1h30 dont 3 fractions au seuil 16-14-12 minutes - 1'30 de récup entre chaque.
J'ai pas super bien dormi la veille. Réveillée à 3 h du mate en pleine forme (le manque d'activité sportive sûrement), je me suis forcée à re-dormir entre 5 et 6 h et ensuite le réveil a été plutôt laborieux.
J'ai l'impression d'être en semaine de Tappering et de ne pas m'entraîner.
Comme si tous ces kilomètres courus, finalement, faisaient partis d'un tout, d'un quotidien normal.

Contrariée par l'ambiance à mon travail, j'entâme cette sortie un poil morose et fâchée.
je ressasse chaque instant pénible et puis finalement comme d'habitude le nuage gris au-dessus de ma tête s'envole au fur et à mesure que les kilomètres défilent.

Je comprends une erreur que j'ai commise sur le semi. J'ai fait ce semi pour que mon père soit fier de moi. Je me suis mise une pression pas possible pour un résultat décevant.
Et dans cette affaires j'ai complètement oublié pourquoi je m'étais inscrite initialement à ce semi. J'ai complètement oublié pourquoi je cours.
Je cours pour mon plaisir, pour me sentir vivante, pour me sentir valable, différente.
Au lieu de savourer chaque kilomètre de ce semi, j'ai voulu les avaler et en finir vite.

Maintenant je repars la tête à l'endroit et je cours pour moi-même avant toute chose.
Ce marathon sera ludique ou ne sera pas.

Suite aux messages de Japhy, j'ai consulté rapidement le site de Jeff Galloway et son approche m'a semblée séduisante.

Sur cette sortie je décide donc en terminant l'échauffement de faire la première fraction (la plus longue) à allure marathon et les autres un peu plus rapidement si je le sens bien - je veux sentir ma foulée se dérouler sans forcer, à l'aise -
et je vais aussi marcher 1min15 en récup et trottiner 15 sec avant de reprendre l'autre fraction.

Pourquoi la marche ? tout simplement pour reposer mes muscles et articulations. La marche sollicite d'autres groupes musculaires et c'est bénéfique ensuite pour la course. En plus sur le temps final ça ne perturbe pas vraiment le résultat.

Résultat d'ailleurs qui est plus que satisfaisant.

C'est le premier jeudi où j'espère que les minutes de chaque fraction ne défilent pas trop vite;
Je me suis sentie super bien tout le temps pour des allures similaires aux autres semaines.
J'ai couru enfin détendue, pff la pression est partie de mes épaules et je suis légère et insouciante.

Je m'aperçois à plusieurs reprise que je me sens à l'aise entre 5'44 et 5'46 du km.
On verra si ça évolue sur les autres semaines, mais ça commence à sentir bon je trouve.





Total 14,95 kms - 1 160 kcal
45:09 - bpm 140 - 6min41 du km - 6,75 kms
1er tour : 16:07 - 159 bpm - 5:34 du km - 2,89 kms
2ème tour : 14:02 - 163 bpm - 5:35 du km - 2,51 kms (1 grosse bosse qui a fait monter les pulses)
3ème tour : 12:03 - 164 bpm - 5:10 du km -2,33 kms
1:54 de retour au calme en marchant vers la maison.

nota : j'ai pris un gel bio "speedfruit" goût cassis.
La moitié au début de l'échauffement, l'autre moitié après la seconde fraction.
le goût est ultra sucré.
La première bouchée m'a écoeurée car je n'avais pas de "vrais" besoins mais la seconde m'a semblée très très douce et agréable.
Prendre un peu de sucré une fois par ci par là, passe mieux que diffuser tout du long avec la boisson. Je n'ai pas eu mal au ventre (et je n'ai pas bu tout de suite après 250 ml)

J'ai reçu aussi les gel GO de Sis envoyés par Brinouille et je vais les tester Dimanche en pensant à elle sur son marathon de Toulouse (GO GO GO Sabrina !)

Vendredi : repos - quand je vous dis que je n'en foutrais pas une cette semaine.
oui mais là, ça commence à me démanger. wooow tout doux Jolly Jumper, je me contrôle.
Non tu n'iras pas courir, non tu ne feras pas de fitness, non tu ne danseras pas dans le salon sous couvert de faire des étirement. REPOS !!
Pff vivement la SL de 2 h de dimanche, au moins je vais revenir rassasiée.

Samedi : 1h en endurance
Mon vélo me manque, mon mari me manque (j'ai pas dit dans quel ordre !).
Et je ne peux aller chercher ni l'un ni l'autre. Me reste la cap tout de même.

Il fait gris-mouillé, pouark, je ne sais pas comment m'habiller.
Dernièrement je cours avec un col roulé en acrylique et un Marcel technique (oui le Marcel peut être moderne et donc technique). Je transpire comme une ponette hystérique mais au moins je n'ai ni trop chaud, ni trop froid.
Et oui je fais partie de ces filles qui ressemblent à des matonnes lesbiennes quand elles font du sport - aucune classe, aucune recherche de sophistication et de concordances des couleurs.
Je veux être bien, et ça passe par un look ultra-pourri/cocooning.

petite sortie cool, sauf qu'au bout de 50 minutes mon genou tiraille, ça passe et ça revient.
Je reprends ma foulée "pédalage" (explication ) et ça va mieux mais je préfère écourter la séance pour aller m'étirer.
Je mettrais du Voltarène aujourd'hui et pendant quelques jours en croisant les doigts pour que ce ne soit rien.
Je file me plonger 10 minutes dans un bain d'eau froide.

Bizzare, tout allait si bien jusqu'à présent. Sûrement les effets du semi de dimanche dernier.
Pose de cataplasme Tissugel la nuit et on verra demain.

Résultat : 8,4 kms - 57 minutes - 6:48 du km - 600 kcal - 138 bpm

Dimanche : 2 h dont 2 x 20 minutes allures marathon - 1'30 récup
levée à 7h30 pour faire du gainage et des postures de yoga pour le dos, départ prévu à 8 h.
Il faut que je me magne car mon mari rentre des US et je vais le chercher à la gare vers midi.

Je pars donc à jeun et emporte les gel de Brinouille, je croise les doigts pour que mon tendon reste endormi.
J'ai posé un taping autour de la cuisse et appliqué du Voltarène et hasta la vista Baby.

1/2 h avant de partir j'avale un verre de jus de raisin et 1 petite poignée d'amandes, histoire de ne pas partir le ventre creux.

1ère heure, je pars dans la pénombre et cours après le soleil qui se lève tranquillement. Il fait brumeux et doux.
Je croise un coureur en sens inverse qui a l'air tout surpris de me rencontrer en cet heure matinale du dimanche.
Il faut dire qu'il n'y a pas un chat, pas un bruit. Courir dans la campagne endormie est merveilleusement reposant.
J'avale la moitié du gel au 5ème km et suis surprise de la texture et du goût. On dirait de l'eau gélifiée avec un très très léger goût de cassis. ça passe très bien et c'est rafraîchissant.
Au 10ème je finis le reste. zut j'aurais du en prendre deux.
Je n'ai aucun problème digestif ni aucune fringale. Je galope du feu de dieu et mon tendon ne bronche pas une seule seconde.

2ème heure, j'attaque les allures marathon. J'ai toujours la patate et aucune baisse de tonus.
L'accélération progressive pour me mettre à 5min40 du km est jouissive. Je me sens bien et euphorique (les endorphines ?) j'ai envie de rire. Je me souviens avoir regardé ma montre à 19min46 et m'être dit "oh non pas déjà !".
La pause récupération, je la passe à marcher pour détendre mes muscles pendant 1 min et je me remets à trottiner 30 sec.
Vient le 2ème tour. J'ai du mal à me caler à 5min40, je me sens si bien que je vais plus vite.
En revanche, je sens bien que ce sont mes ischios qui ont pris la relève. Ils se durcissent et deviennent un peu tendus.
Re-pause de récupération, je marche et m'étire et re-trotinne.
Puis je rentre chez moi tranquillement.
Au bout d'1h55 de cap, arrive une sorte de "mur" mes jambes sont dures et j'ai du mal à les soulever. Mes hanches me tirent et c'est comme si l'attraction terrestre avait doublé.
les 5 dernières minutes sont un peu raides à terminer.

Je pense tout de suite au manque de sucre que je ressens pour la première fois directement dans mes jambes et non dans mon estomac qui n'a pas crié famine une seule fois.

Les gels de Brinouille sont adoptés pour la suite des événements. En revanche je suivrais ses conseils et en prendrais 4 pour le marathon (2 par semi).

Cette sortie m'a rassurée sur mon genou, mais m'a confrontée directement à la rudesse de la fin d'épreuve. Le corps n'oublie pas et cette sensation je me souviens l'avoir eu au 37ème km.
ça me conforte dans l'idée qu'une bonne alimentation en course est primordiale et complémentaire de l'entraînement.

Echauffement - 1 h 01 - 6:35 du km - 142 bpm
1er tour - 20min34 - 5:40 du km -159 bpm
2ème tour - 20 min - 5:35 du km - 159 bpm
17 min retour au calme - 6:20 du km - 149 bpm

Total 19,2 kms - 1 480 kcal

Bobologie : 0,5/10 - plus de peur que de mal. Je pense continuer le Voltarène et le taping jusqu'à la Rochelle.

total km courus : 53,5 kms
total kms à velo : 0 km
total km crawl : 600 mètres soit peanuts
Etirements : 1h
Nombre de Kcalories : 4 100
temps d'entraînement : 7 h 20
fatigue : présente en début de semaine mais totalement absorbée dès le jeudi.

Feeling : des sentiments antagonistes m'envahissent. Une envie de me présenter au marathon et tout de suite après l'inverse. Est-ce la trouille ?
J'arrive pas à croire que j'ai déjà effectué cette distance. ça me semble infaisable.
Et je sais qu'après le marathon je ne vais pas pouvoir courir à nouveau tout de suite pour laisser à mon corps le temps de récupérer.
Du coup je me dis que c'est complètement débile de faire 42 kms d'un coup pour ensuite devoir stopper un bon moment.
J'aime bien cet entraînement et j'ai pas envie de le lâcher ;-(

nota : j'ai appris peu de temps après l'abandon de Brinouille sur le 8ème km du marathon de Toulouse pour cause de genou bloqué et j'en suis toute bouleversée. Elle qui a bossé si dur !
J'ai pensé tellement à elle sur ma dernière sortie.
La cap est vraiment ingrate parfois.

Mais je n'oublie pas Kécily qui a réussit à nous faire un podium avec un beau 3h07.
Bravo à toi La Gazelle !

17 oct. 2010

MARATHON LA ROCHELLE PREPA 4/10 (semaine assimilation)


Lundi : c'est sushi --> déjeuner avec Guillaume et Aude en lieu et place du cours de fitness.
du coup 1 h de grand n'importnawaq à la maison le soir... et vas y que je te fais des abdos et vas-y que je te fais un coup de Swiss ball (à genou, assise, abdos, dorsaux) et vas-y que je te fais du banc de muscu (pas longtemps) et du gainage et je finis avec les écouteurs à danser dans le salon comme quand j'avais 15 ans sous l'oeil ahuri mais amusé de mes enfants planqué dans le couloir et dont seul le bout de nez dépasse par la porte entrebâillée.
Calories : ??? 200 ? 400 ?? 1 000 ??? 1 000 000 ??? bof j'sais pas
Intérêt pour la prépa : ???
Intérêt pour le moral : +++++ :-D

Mardi :
Midi : 1 h 15 en endurance. Il fait le temps idéal : soleil et petit vent frais, température 16 °C.
Je suis partie en 4ème vitesse et j'ai mal rincé mes gourdes.
Première goulée et hmm un merveilleux goût de liquide vaisselle envahit ma bouche.
Je referme le clapet de ma gourde et OOOh une tite bulle s'en échappe - c'est jouli comme tout.

30 première minutes sans se fouler à 6:34 du km- 137 bpm puis je me retappe un autre petit coup de paic citron et là démarre 40 minutes un peu plus rapide (faut que j'envisage sérieusement le paic pour le marathon).
donc 40 min à 6:15 du km - 144 bpm

TOTAL : 11 kms et 800 kcal.
Le mardi est ma journée préférée (hip --> ooooh une autre bulle !)

Soir : piscine et je me rends compte de plus en plus que l'eau n'est vraiment pas mon élément de prédilection.

C'est pour ça que la natation sera mon nouveau challenge pour 2011.
Au même titre que la course à pied m'était insupportable il y a quelques années, je ferais de la natation, un sport que j'apprécie.

Le rapport entre la cap et la natation est vraiment similaire car je me souviens en nageant des sensations que j'avais au début de ma pratique de la course à pied.
Quand je constate aujourd'hui à quel point j'aime la cap, je me dis que la natation ne pourra pas être autrement si je persévère.

Mais pour l'heure et pour me motiver encore plus, je m'offre une séance balnéo en fin d'entraînement.

J'ai donc crawlé pendant 1 km (30 min) puis je suis allée dans le sauna dont j'adore la chaleur enveloppante.

Dommage qu'il y avait tant de monde dans le jaccuzi, car j'aurais bien aimé bouger un peu plus pour pouvoir positionner mes jambes sur les jets.
Mais en tout cas ça m'a fait un bien fou au dos, et au moral.

Mercredi : 2h38 de ménage est-ce que ça compte dans l'entraînement ?
mouais - en tout cas c'est pas super ludique.

Jeudi - 1h30 dont 2 x 10 min au seuil - 1'30 de récup entre chaque

En analysant les dernières photos prises par Tugdual, je me rends compte que ma foulée est super bizarre. j'ai l'air gainée jusqu'au genou et en dessous c'est WALOU... la fête du slip...
On dirait que je danse le Charleston !!! Bref je cours comme une gonzesse !

Autant à faible allure ce n'est pas gênant, autant quand je vais au-dessus des 5:30 du km, cela devient pénible pour mes tendons et mes rotules.

Jusqu'à présent je n'avais pas de soucis, car je peinais à aller au dessus de 6min du km, mais maintenant que les sensations sont bonnes et que je progresse, ça ne le fait plus du tout. :-(

première heure en endurance, j'ai la frontale éteinte et dans la main.
J'aime bien courir la nuit, je me sens plus légère. Enveloppée dans l'opacité du noir, mes sensations sont décuplées, je me sens encore plus vivante.

Attention je préfère la nuit du soir plutôt que la nuit du matin (le matin c'est tout simplement impossible pour moi de faire un quelconque effort physique).
En fait je suis une créature de la nuit, ça doit être sûrement ça l'explication.

Un prémices de crampe à l'ischio gauche essaie de me chatouiller (ça fait 2 jours qu'elle me cherche cette crampe) mais tout est sous-contrôle et j'ai juste l'ischio un peu raide.

Voici le temps des fractions :

1ère fraction avec la frontale bien en place. C'est moins dur que les autres semaines
mais zut, mon genou recommence à grincer un peu en fin de fraction.

ça m'énerve de ne pas pouvoir courir aussi vite que je veux...

Je commence ma dernière fraction et il se passe un truc :

Naturellement ma foulée se modifie et la douleur disparaît.
L'ostéo m'avait dit que le corps détestait avoir mal et faisait tout pour se soulager lui-même.
Je commence à le croire.

En fait je lève plus haut les genoux et j'augmente la cadence de mes foulées. En me penchant légèrement en avant je commence à prendre de la vitesse et atterrie encore plus sur l'avant du pied.
Je fais vite le parallèle avec le mouvement sur le vélo.
C'est comme si je moulinais bien assise sur ma selle.

Mes muscles qui n'ont pas l'habitude de travailler comme ça, chauffe dur au niveau des cuisses et des mollets. mais je fais une pointe à 4:38 du km et suis à 4:51 de moyenne sans grosse difficulté et en aisance respiratoire, en plus mes pulses sont plus basse que d'habitude pour un effort plus intense.

Je me sens comme un super-héros qui vient de découvrir ses nouveaux pouvoirs et qui ne contrôle pas tout.

Et si j'avais trouver le sésame qui ouvre les portes de la rapidité sans douleurs ???

1h07 - 141 bpm - 10,3 kms
10 min au seuil - 162 bpm - 5:10 au km
10 min au seuil - 169 bpm - 4:51 au km
3:15 jogging - 500 mètres
TOTAL : 15,3 kms - 1 140 kcal

Vendredi : la piscine du midi est annulée aujourd'hui et pour les 5 prochaines semaines de plan. La séance seuil est tout de même assez exigeante et je sens qu'il faut que je récupère.
je pourrais nager mais ça serait au détriment d'une bonne prépa.

Vers 18 h 00, je ramène les enfants chez leur père en Bretagne.
4h 30 de route et je rentre à 23 h 00 complètement cramée.

Samedi : 40 min en endurance

l'aller/retour St Cast<->Nantes me laisse à chaque fois sur le carreau.

Je cours plutôt motivée par une météo clémente et par mon look de danseuse (legging, short, jambière) mais les pulses, ralalala, elles sont, comment dire simplement ??--> à chier !

De toute façon, à chaque fois la route du vendredi soir me tue de fatigue.
Mais les sensations sont bonnes.

Au bout de la séance, il me reste un peu de chemin pour rentrer, je me fais plaisir et me lâche pendant 5 min.
Faut bien que je mette en pratique ma théorie et découverte de jeudi tout de même !!
Et bien ça re-marche, mais les pulses sont plus hautes (vraiment la fatigue de la veille est latente)

Résultat - 7 kms - 560 kcal:
40 min - 149 bpm - 6,1 kms
5 min - 164 bpm - 5:33 du km - 0,9 km

Tout de suite après, j'improvise une petite chorégraphie sur la pop acidulée de Kylie Minogue ; et clôture mes trémoussements par un grand écart pas vraiment voulu (oups, tout va bien, je viens de gagner 2 cm de jambe).

Je remets mes hanches et mes genoux dans le bon sens et puis je fais mes étirements et file sous la douche.

Direction l'esthéticienne, offerte par mes copines (dois-je y voir un message subliminal ?)

Elle me nettoie, me triture et surtout me masse le visage, le décolleté, les épaules et les mains.
manque plus que les pieds et je l'épouse.

A peine le masque fini d'étaler que je suis déjà en méditation profonde (entendez : je dors comme une bûche et oserais-je l'avouer?....j'ai même ronflé -->c'te honte!)

J'ai bien fait de faire ma séance avant, parce que là c'est tout bonnement impossible, j'ai l'énergie d'un bulot cuit. Allez zou je retourne dans ma coquille pour une petite sieste.

Élucubrations, truculences et autres anecdotes:
Cadence : J'ai compté le nombre de foulées sur plusieurs séances et elles sont aux alentours de 88.
Les pros ont une cadence de 90 à 100 sur marathon."

Voilà qui vient étayer ma découverte de jeudi... hé hé hé.

Et je passe sur le fait que j'ai pratiquement une cadence de pro hein !! non non je ne le relève pas, je suis trop modeste pour ça voyons.

Dimanche : Semi-marathon de Niort
En prévision : 19 kms à 5:30 du km et 2 kms à 5:15 (total 1 h 55 environ --> - moins 2 min sur le semi de mars) - quelqu'un m'a dit qu'il était roulant et qu'on pouvait se taper un chrono, ça me donne de l'espoir.

Rencontre avec Twister - pour l'occasion j'ai acheté du maquillage waterproof, pour qu'on voit plus mes yeux que mes joues rouges à l'arrivée ;-) - ça c'est l'effet esthéticienne de la veille, je me pink-poufise.
Et puis y a mon papa qui m'accompagne - j'ai une pression de folie !
voilà ma liste pour courir :


Pendant l'échauffement une pointe de côté, (échauffement en montée et en descente uniquement) et déjà au départ je voulais crier "Maman au secours, qu'est-ce que je fais là !"
Un pressentiment comme quoi j'allais en baver sévère sur cette course.

J'avais repéré un peu le parcours et m'étais aperçue que c'était plutôt vallonné.
Twister m'avais prévenue qu'il y avait des faux plats et de la relance.
Mais inconsciemment je n'avais pas vraiment entendu.
C'est comme pour le profil de course, je ne regarde jamais avant d'en faire une.
Je vérifie tout sauf ce point. Ce n'est pas voulu de ma part, je pense jusque que c'est un véritable acte manqué.

Le départ a été très très lent et en descente.
Il y avait un monde fou (2 500 participants) et les rues étaient étroites.
J'ai perdu facilement 2 minutes et je ne pouvais pas doubler (2 min que je ne rattraperais jamais par la suite)



Concernant le parcours : Niort est une très jolie ville....pour se balader.
ces 21 kms étaient faits de bosses, de cuvettes, de faux-plats et de descentes.

Un truc de bien, c'est que je sais optimiser les descentes maintenant pour gagner du temps sans me faire mal et relancer derrière.

A aucun moment je n'ai pu me dire, cool du plat je vais pouvoir me reposer un peu et laisser dérouler mes jambes.

Au début je me suis questionnée, j'avais l'impression que je n'étais pas en forme, mais finalement, c'est bien le profil du parcours qui était difficile. Tony me le confirmera au téléphone à la fin.

Moi à l'agonie : c'était dur non ? (sous-entendu : je t'en supplie dis-moi que t'en as chié toi aussi)
Tony : oui y avait beaucoup de relance, pas facile du tout.
Anne derrière la voix de Tony : OUI super Dur

1er km j'ai vu Twister et Papa, tout sourire je me dis ça y est la course est lancée.

A partir du 5ème km c'est dur et je me mets dans ma bulle. Je ne verrais plus rien de toute la course.

jusqu'au 10ème (passé en 55 minutes) je tiens le coup et l'allure à 5:30 du km.

du 10 au 13ème je commence à me demander ce que je fous là et quand est-ce que je vais voir un peu de plat, au moins pour pouvoir me sentir à l'aise une fois sur cette course.

Depuis le 10ème kilomètre, mon estomac danse la gigouillette et je commence à ne plus supporter de boire sucré.

du 13ème au 16ème je ralentis car mes intestins s'y mettent aussi et j'ai mal aux jambes. Je commence à être usée par les bosses.

A partir du 16ème et à un moment j'ai cru que Valérie Damidot avait débarqué avec toute son équipe dans mon ventre pour "tout changer en 30 minutes".
"Mes chouchous mes loulous, la rate vous la mettez à droite et l'estomac à la place du foi, on va faire un peu de Feng Shui dans tous ce bazard"
Et moi j'ai failli participer au ravalement en repeignant la bordure de trottoir couleur pêche- chocolat (boisson isotonique et cake sport)

16ème 19ème km : je ré-accélère pour me mettre à 5:40 du km. et c'est toujours aussi valloné, j'en ai ma claque.
Je pense à abandonner. Une petite voix me dit alors : "l'abandon n'est pas une option et si tu le fais, je vais te harceler jour et nuit pendant un bon bout de temps" - OK je vais le finir ce semi mais après, plus jamais de ma vie je ne ferais de compétition.

19ème 20ème km : je double plein de gens, et je me fais redoubler et ainsi de suite.

20ème 21ème km : je me dis là, il est temps de tout lâcher pour en finir. Sauf que nous terminons par une grosse bosse et que ce sera le kilomètre le plus long de ma vie.

Arrivée près de l'animateur, je suis seule, rouge, au bord de l'évanouissement, les cheveux trempé par 2 bouteilles d'eau que j'ai vidé sur ma tête ; bref le glamour à l'état brut.

Il demande à la foule de scander mon nom et je me dis que la moindre des choses c'est quand même de leur faire plaisir en piquant un sprint pour leur montrer qu'ils me font du bien. Je remets un peu la gomme mais je suis loin de sprinter et j'arrive enfin sous l'arche.

Groggie, hébétée, la bouche ouverte qui cherche l'air.

Virginie le poisson sorti de son bocal. Je n'entends plus rien, je ne vois rien. On me dirige à droite, à gauche, tout droit. On m'emmènerait à l'abattoir que je ne broncherais pas. Je suis déshydratée, la bouche en carton pâte, j'ai avalé une dune et ne rêve que de boire. Il ne me reste que cette saloperie de boisson isotonique et rien que l'idée de son goût me donne la nausée.

Un truc qui me rassure tout de même c'est que du début à la fin j'ai toujours vu les mêmes têtes autour de moi et que certain ont vraiment craqué au 16ème kilomètre.

Jusqu'au 16ème je pensais qu'il n'y avait que moi qui souffrait et ça m'inquiétait mais ensuite j'ai compris qu'on vivait tous plus au moins la même chose.

Bref, je me dis que finalement je n'ai pas trop trop mal géré cette course. Même si c'est plus elle qui m'a gérée que l'inverse.

Suis-je déçue ou contente ?

1- je suis contente parce que j'ai terminé
2- je suis contente car vu la difficulté du parcours je n'ai mis que 3 min de plus que sur le dernier semi
3- je suis contente parce que mon genou n'a absolument donné aucun signe de problème
4- je suis contente d'avoir rencontré Twister et son mari qui sont très sympas

1- je suis déçue car on m'avait dit que c'était roulant, du coup je pensais faire mieux qu'à St André des eaux (j'espèrais 1 h 55)
2 - je suis déçue parce que je me rends compte de plus en plus qu'il me sera impossible de faire 4 h sur marathon - peut-être 4 h15 ?
3- je suis déçue que papa n'est pas eu l'air un tout petit peu impressionné par ma performance (il était subjugué par les premières mais je n'ai pas réussi à lui faire comprendre qu'1h15 n'était pas envisageable pour moi)
4- je suis déçue car j'ai eu mal au ventre tout du long et n'ai pas supporté la boisson isotonique - ; le goût sucré m'a écoeurée et je ne pouvais même pas envisagé de prendre un gel à la place tellement la nausée était profonde.

Je pense que j'ai fini la course déshydratée, je ne pouvais presque plus déglutir.
J'ai sifflé 1/2 litre d'eau à l'arrivée d'une traite et je n'arrête pas depuis.

Enfin, papa s'est encore pris une énorme gamelle comme au triathlon de Nantes et est bien amoché (aux mêmes endroits).
Je stresse pour La Rochelle car il est comme un enfant de 5 ans qui fait des bêtises quand il n'y a pas d'adulte pour surveiller.

Il était énervé parce qu'à l'arrivée, il criait mon nom et que je ne l'ai pas vu et ne suis pas venue le voir (c'est pour ça qu'il est tombé ensuite car il était fâché).
Tu parles j'étais sonnée comme un boxer qui s'est pris un KO et je ne voyais rien, ni n'entendais rien.
Comme une automate je me suis dirigée vers la sortie sans le voir.
D'ailleurs je n'ai rien vu de la course, j'étais dans le rouge tout du long.

Bref c'est chouette tout de même mais pas pour le faire à fond.

Je suis contente dans l'ensemble car j'ai tout donné (vraiment) et au final si je retire les minutes perdues au départ - je ne suis pas si loin de st André.

Mais du coup ça ne me rassure pas pour la Rochelle, car j'ai plus souffert qu'au marathon de Nantes.
Ce semi c'était comme un éternel 37ème km - les jambes dures, les pieds durs, le souffle court et jamais à l'aise, crevée dès le départ.

Bref bilan mitigé, mais contente d'avoir été au bout de moi-même.

Total : 21,100 kms - 2 h 00 (à ma montre) - 1 900 kcal

Bobologie : rien

total km courus : 54,4 kms
total kms à velo : 0 km
total km crawl : 30 min
Etirements : 1h 15
Nombre de Kcalories : 4 700
temps d'entraînement : 8 h 15
fatigue : Néant

Feeling : qui vivra verra.

nota : j'ai plagié un peu Florence Foresti avec la référence à Valérie Damidot.

10 oct. 2010

MARATHON LA ROCHELLE PREPA SEMAINE 3/10 OU PINAISE J'VAIS JAMAIS POUVOIR TENIR CETTE ALLURE SUR MARATHON !!



Lundi : 1 h abdos-fessiers et body barre. ça chauffe mais ça commence à rentrer.
240 kcal

Mardi : à peine mal de la séance d'hier, mon corps commence a assimiler ces nouveaux exercices.
midi : 1 h 15 en endurance - 12 kms au total. Il pleut des cordes, je suis trempée dès les premières foulées.
C'est super ludique, j'ai une pêche d'enfer. Je m'amuse à faire du fartlek au son de la musique.
Je danse en courant, je fais des sauts à droite à gauche, je suis seule au monde.
La vie est merveilleuse.
146 bpm - 950 kcal -

soir : sortie piscine annulée pour passer la soirée avec Tugdual.
Ce dernier me fait faux bond à cause d'une sombre histoire de conférence téléphonique de dernière minute avec son patron.
Les enfants me font un scandale et me traite de mère indigne pour ne pas les avoir amener à la piscine.
J'abdique et commence à élaborer un tableau de folie qui reprend mon alimentation quotidienne, détaille la part de Lipides, Glucides et Protides ainsi que le nombre de calories avalées et aussi celles dépensées en entraînement.
Je compte, j'analyse et décide de garder ce fichier le temps de ma prépa.
Tugdual me traite de dingue mais il est bien content au fond (je le sais) de pouvoir y piocher quelques idées pour lui-même.
ça sera comme un souvenir supplémentaire, et ça m'amusera de le regarder ultérieurement.

Mercredi : repos et même pas ménage. Je laisse la maison partir à vaux l'eau.
J'ai le secret espoir de gagner à l'Euromillion, d'y foutre le feu (à la maison, pas au jeux) et d'en acheter une plus belle.
J'invente le concept des "maisons-kleenex"...

Jeudi : 1h32 dont 3 x 14 minutes au seuil - 15,4 kms au total - 1 260 kcal.
J'ai fait une journée de folie en voiture et j'ai oublié d'emmener de l'eau. La voiture me deshydrate et je démarre l'entraînement avec la pépie. Je bois comme une chameaute perdue dans le désert depuis 3 semaines et qui aurait trouvé un oasis par hasard.
Résultat : 1 point de côté qui pointe le bout de son nez dès le 3ème kilomètre.
au bout de 40 minutes d'échauffement j'entame ma première fraction.
Un type qui veut se donner un genre banlieusard sort de chez lui dans sa grosse voiture noire.
Il était à l'arrêt quand je passe à sa hauteur et comme d'un fait exprès accélère quand je suis entre ses deux phares.
Je fais un écart et un saut de côté en le regardant avec rage. Il me suit et me klaxonne non stop sur 500 mètres en me "gueulant" dessus.

Je continue mon accélération, il me poursuit, je n'entends rien de ses propos, j'ai mes écouteurs mais j'imagine très bien leur teneur.
J'ai la rage, je souhaite inconsciemment qu'il s'arrête pour qu'on s'explique.
Je suis prête à lui sauter à la gorge, lui déchirer la carotide de mes dents et le piétiner en sautant à pieds joins sur ses bijoux de famille.

Ce gros lard n'a pas d'autre choix que de me poursuivre en voiture car il est bien incapable de me rattraper en courant, lui, son gros bide, sa cigarette et son ridicule chapeau de rapeur enfoncé jusqu'aux cils.
Je n'exècre rien tant que la vulgarité, il respire la vulgarité crasse et imbécile.
La grossièreté oui, la vulgarité non....Merdalor !

Me voilà à 4:55 du km, mon point de côté lance des SOS. Une fois qu'il m'a dépassée lassé de m'insulter et sûre que je suis hors d'atteinte je ralentis un peu mais le mal est fait, je suis crâmée.
Je repense à cette scène et me dit que quand même ce type a failli me renverser et que j'étais prioritaire 2 fois. Une fois parce que je suis piétonne et une seconde fois parce qu'il sortait de chez lui et qu'il n'avait pas la priorité justement.

Je n'ai qu'une envie à cette instant : retourner la nuit dans son jardin pour lui rayer sa grosse caisse à coup de tournevis.

1:30 de récup et j'entâme ma deuxième fraction en fomantant les pires complots à son encontre.
Mais mon dieu que c'est dur (de courir parce que pour les complots j'ai des tonnes d'idées).

Je sens mes jambes partir en sucette. Comme si la carlingue rentrait en fusion et se disloquait.
Je perds 1 ou 2 boulons dans cette fraction. Mon souffle est court, mon point de côté à son paroxysme et mon genou commence à me pincer de façon significative.
J'ai l'image de ces tableaux de bord que l'on voit dans les feuilletons télévisés et dont l'aiguille oscille dangereusement vers le rouge. ça bip, ça siffle de partout dans mon corps.

Je suis le générique de "l'homme qui valait 3 milliards" (sauf que moi, on ne va pas m'opérer pour que je devienne la meilleure - par contre je suis un homme tout juste vivant ça oui, même si je suis une femme.)

1:30 de récup qui se transforme en 3 minutes. Impossible de rédémarrer de suite, le point de côté est trop présent. Mon genou me colle la trouille.

Dernière fraction : en côte et un peu plus cool. J'y vais plus mollo. ça passe et je suis contente d'en avoir fini.

Je rentre tranquillou à la maison et me fait à nouveau klaxonner.
Je vous jure ils m'usent tous ces foutus machos à la gomme avec leur grosse tuturre.
Des fois je voudrais être un mec rien que pour aller leur filer une bonne grosse trempe.
40 min endurance - 141 bpm - 6:49 du km
14:00 seuil - 173 bpm - 5:02 du km
14:00 seuil - 169 bpm - 5:18 du km
14:00 seuil - 168 bpm - 5:21 du km
6:00 footing - 162 bpm - 6:22 du km


Vendredi : sortie piscine annulée. Tugdual a usé toutes les lames de rasoir sans me le dire.
Résultat : le yeti est de retour ; je file au supermarché.
Bon je sais c'est nul comme excuse mais ça a quand même contribué un peu au fait que je n'aille pas à la piscine.

Soir : soleil et chaleur au rendez-vous c'est idéal pour une sortie vélo.
Mon joli Orbea pleure au fond du garage et piaffe de sentir le goudron tout chaud.
aller hop une heure de plaisir loin des voitures qui me foutent la paix pour une fois (je n'en ai pas croisé beaucoup sur les chemins empruntés).
1 h 02 - 26,5 kms et mes cuisses ont bien chauffé malgré un cardio tout mini - 134 bpm - 640 kcal.

Samedi : je dois amener mon vélo en révision. Le fait de savoir qu'il ne sera pas à la maison pour quelques jours me lance dans une frénésie de cyclisme incroyable.
Tugdual m'accompagne pour cette nouvelle balade d'une heure (pas le temps d'en faire plus à cause des enfants) mais le vent est au rendez-vous et casse la moyenne. Le genou est au rendez-vous aussi et tire un peu au 16ème km...Je ralentis prudemment, et puis le pincement passe et je peux à nouveau accélérer.
Vraiment je n'aime pas cette sensation qui me rappelle à l'ordre.


58:03 - 135 bpm - 610 kcal - 23,5 kms


Soir : 1 h de cap en endurance et aucune douleur musculaire. J'ai mis une bande de tapping autour de ma cuisse, je ressemble à une joueuse de rugby mais l'ostéo avait raison, ça fonctionne.
Je me dis que la forme revient et que la condition physique est là. Même si mes cuisses ont brulé en vélo, je récupère maintenant assez rapidement pour n'en ressortir aucun mauvais effet sur une sortie cap le même jour.
Nous bifurquons dans les sous-bois c'est apaisant et ça sent merveilleusement bon.
55:52 - 143 bpm - 8,3 kms - 650 kcal.

Dimanche : sortie longue 1 h 50 dont 3 x 14 minutes à allure marathon pour moi (Tugual fera 13,5 km aux foulées du Tram à Nantes en 1 h 11).
Je pars anarchée de mes 4 gourdes et ma ceinture Overstims (2 gourdes isotoniques et 2 d'eau).
Je suis en condition pour tester la tenue marathon.

Je pars le dimanche vers 10 h et prends un parcours connus de nous deux et qui est le préféré de Tugdual.
Grand mal m'en a pris. C'est un parcours assez difficile et dont le profil est bien casse-pattes.
Premièrement : 9 kms de faux-plat montant et je peine pendant 1 h à trouver mon souffle et de bonnes sensations. J'ai chaud, et qu'une envie-->courir torse-nu : ça c'est l'effet "au secours je suis en manque d'air".
1ère fraction : je cours sans polar mais avec GPS. Je n'ai pas l'allure au kilomètre pour m'obliger à trouver l'allure marathon naturellement.
ça monte encore, je suis à 5:40 et c'est chaud.
1:30 de récup.
2ème fraction : une bonne descente de 200 mètres et à nouveau du faux-plat montant.
toujours à 5:40, le genou se comporte bien mais la respiration est nulle à chier.
1:30 de récup.
3ème fraction : des bosses, des vraies pour changer du faux-plat. Rhhhhsaa je crache mes clopes d'il y a 10 ans et toutes celles que j'ai fumé en rêve depuis que j'ai arrêté.
et là me vient une pensée incontestable :

PINAISE JE NE POURRAIS JAMAIS TENIR CETTE ALLURE SUR MARATHON !!!!

Enfin du plat et ça roule toujours pas mieux. Pas de douleur musculaire non non, pas de douleur osteopathique ou tendineuse, non non, mais cette impossibilité à respirer, à trouver mon souffle sur cette sortie.

J'ai croisé quelques joggueurs sur mon parcours, ils ont eu l'air fort impressionnés.
En revanche je ne sais pas si c'est par ma foulée, mon allure ou ma figure violacée.
Atteinte du syndrome de Barney, je m'applique à m'autosuggérer :

I'M LEGEN...(wait for it)...DARY
(ils hallucinent sur mon allure j'en suis sûre maintenant)



nota : si vous aimiez friends vous ne pourrez qu'accrocher sur How I Met Your Mother.

1h00 endurance - 9 kms - 145 bpm
14:00 marathon - 5:46 du km - 159 bpm
14:00 marathon - 5:43 du km - 163 bpm
14:00 marathon - 5:41 du km - 163 bpm
4:13 footing - 0,7 km - 151 bpm
Total 17 kms et 1 410 kcal


Bobologie : 0,5/10 - le seuil ça ne me réussit vraiment pas.

total km courus : 52,7 kms
total kms à velo : 50 km
total km crawl : néant
Etirements : 1h 20
Nombre de Kcalories : 5 740
temps d'entraînement : 8 h 40
fatigue : Néant - je pète le feu.

Feeling : trouillomètre à zéro - trop de questions encore. je vais alléger le seuil et essayer de ne pas courir plus vite que 5:15 du km.
Dimanche prochain semi de Niort : je pense faire 50% à allure marathon puis 50 % à allure semi - soit 10,5 kms à 5:40 et 10,5 kms à 5:20 (ou 5:15 on verra le genou).